La fuite [PV : Évangéline Dutoit ]

Depuis cinq ans, Ginji traversait le royaume des dresseurs, travaillant comme mercenaire, ce qui lui permettait d’être seul et de rencontrer des animaux. Il reçu récemment une mission de récupérer un objet dérobé dans une village, Démentra, proche de la grande forêt. Pour réussir, il dut gagner la confiance du village tout entier, ce fut chose faite en plusieurs mois et quand cette confiance atteigne son paroxysme, il déroba l’objet de sa quête. Mais les villageois l’aperçurent et le poursuivirent jusque l’intérieur de la forêt mais Ginji connaissait bien les forêts, celle-ci il l’avait repérée de nuit pendant son séjour et se cacha facilement, son succube l’attendait à l’endroit convenu et son dragon était parti pour la période des amours. Il resta avec son compagnon dans la forêt pour dormir. A son réveil, le soleil venait de se lever qu’il partait déjà rejoindre la ville du rendez-vous avec son employeur à l’autre bout de la forêt dans le territoire des Elémentalistes. Pendant son voyage tout se passait sans encombre jusqu’à ce que le soleil eut atteint son zénith, il eut un petit bruit de branche cassée.

~ CRAC ~

_ Qui va là ? Je suis armé et dangereux alors sortait de là sinon je vous tuerais.

Ginji décocha son arc et prépara une flèche, scrutant les alentours.

_ Succube part par là on va essayer de l’avoir.

Ginji parlait là, la langue de succube pour se faire comprendre.

~ Succube : ok comme tu veux, c’est toi le spécialiste. ~

Le succube partit sur la droite de Ginji en direction du bruit.

Par une belle après-midi au ciel brumeux, Évangéline décida d'aller commencer à cueillir des baies sauvages dans les bois. Elle se dirigea première ment près d'une cascade, mais il n'en avait pas assez. Elle s'enfonça plus dans la forêt. Elle trouva un buisson rempli de petits boules rouges commestibles. Elle souria satisfaite de sa découverte et commença à en cueilllir. Pendant environ une heure, la jeune femme en ramassa par çi et par là. Une fois terminé, elle remonta pour se mettre sur ses deux pieds et remplaça ses cheveux de façon, à se qu'ils ne soient plus dans ses yeux. Elle secoua ses vêtements qui étaient couverts de brindilles et de feuilles de toutes sortes. Évangéline commença à marcher dans les bois sans faire attention à ses bruits, car elle connaissait bien cette forêt et ses habitants et, dans se cas, ne souçiait pas de ses mouvements parce que sinon, elle l'aurait faite. Elle cassa quelques branches qui trainaient par terre et ceux-ci firent un écho terrible dans toute la forêt. Elle grimaça face à l'action qu'elle venait de faire et haussa les épaules pour ensuite continuer. Elle entendit des bruits de paroles, mais n'y portèrent pas vraiment attention jusqu'à se qu'elle apperçoit quelque chose bouger dans les branches. Un peu inquiète, elle se pencha pour mieux voir, mais cela n'y fit rien. Elle demanda d'un ton neutre :

- Il y a quelqu'un ? dit-elle un peu embêté.

Le succube qui apparaissait sous la forme d’une belle femme et avait pour nom Gabrielle, arriva auprès de l’endroit d’où provenait le bruit d’une branche cassée mais ne vit personne sauf des traces de pas, le succube les suivit jusqu’à apercevoir une personne, se cachant derrière un buisson. Quand soudain une voix sortit du silence :

Citation :

- Il y a quelqu'un ? dit-elle un peu embêté.

C’est alors que Gabrielle se saisit de la fille se trouvant devant elle puis la plaqua au sol.

~ Succube : Ginji, j’ai attrapé la personne qui nous a surpris tout à l’heure, c’est une femme d’une vingtaine d’année, elle a des cheveux brun arrivant en bas des omoplates. ~

Ginji arriva au coté de son compagnon succube qui avait relâché son étreinte à l’approche de son maître.

_ Bien Gabrielle, tu peux reprendre ta forme originelle.

Gabrielle s’exécuta et repris sa forme de boule de feu. Ginji pointa son épée sur la gorge de la fille toujours à terre.

_ Bien passons à vous mademoiselle, qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ?

Aussitôt qu'elle eut dit ses quelques mots, une étrange femme sortit des branches en question et la plaqua littérallement sur le sol. Son panier de baies revola partout et la jeune femme était toute dépeignée. Son corps ainsi que sa tête avait été cogné violament et elle avait la lèvre qui saignait un peu. Elle se mit en position assise et lorsqu'il la relacha elle recula à mesure que le nouveau venu avançait. Il avait une épée à la main et était de bonne taillle malgré qu'elle soit au sol. Elle recula jusqu'à se qu'elle rencontre un tronc d'arbre qui lui empêcha d'aller plus loin. Évangéline était donc prise, entre les inconnus et un arbre d'une assez grande grandeur. Ils parlèrent un peu ensemble et le nouveau venu lui mis son épée à la gorge. Elle avala sa salive et son visage était complètement tourné vers la gauche, collé contre l'arbre. Il lui posa deux questions. Elle lui répondit sans le regarder :

- Je suis venue cueillir des baies et même si je vous dis que je suis vous ne me connaissez pas, dit-elle la voix ferme.

Citation :

- Je suis venue cueillir des baies et même si je vous dis que je suis vous ne me connaissez pas.

Ginji la regarda mais elle fuyait son regard.

_ Mmm, tu viens si loin dans la forêt. De l’aide pour cueillir des baies ?

Ginji rangea son épée et Gabrielle repris sa forme de femme. Tend sa main vers la jeune demoiselle pour l’aider à se relever.

_ Désolé, je suis un peu sur les nerfs depuis peu, donc veilliez m’excuser de mon attitude si … si non courtoise. Et en même temps je ne rencontre pas beaucoup de gens durant mes voyages mais bon passons. Ma vie est pauvre et inintéressante.

Ginji releva la fille qui avait acceptée son aide puis échangea un regard avec Gabrielle, puis avec la jeune fille.

_ Pour me faire pardonner, je fais vous aider à cueillir les fleurs que j’ai abîmées. Enfin si vous me le permettez, au fait c’est quoi votre nom.

Cette dernière phrase, Ginji l’avait prononcée sur un ton plutôt timide comme il était.

Regardant par terre, elle sursauta quand une main apparue devant elle. Évangéline ne s'attendait pas à ce qu'elle apparait point à la ligne. Elle penssait qu'elle allait se faire trancher la corge comme un vulgère poulet à l'abatoire. Elle la regarda puis leva son visage vers la femme puis ensuite vers le jeune homme, elle leur fit un sourire plutôt rassuré et accepta l'aide qu'elle lui proposait.

Il disait que sa vie était ennuyante et qu'elle ne serait pas intéresser. Elle serait, au contraire, surieuse d'en apprendre plus sur son accresseur et pourquoi il était si sur les nerfs.

- Oui, ça serait gentil de m'aider, lui dit-elle en se grattant la tête derrière.

Tout de suite après, il lui demanda son nom. Non, pas de manière brusque et groteste, mais plutôt d'une manière timidement comme si elle l'intimidait. La jeune femme ne trouvait qu'elle n'avait rien qui pourait le rabaisser de toute manière c'est lui qui avait l'épée même s'il l'avait rangée dans son étuit à sa ceinture. Elle lui sourit bêtement et lui répondit :

- Évangéline et le vôtre, dit-elle en prenant son panier et en commençant à marcher.